Question avec demande de réponse écrite E-002442/2021 à la Commission des eurodéputes :
Annika Bruna (ID), Aurélia Beigneux (ID), Elżbieta Kruk (ECR), André Rougé (ID), Rosanna Conte (ID)
Les nouveaux animaux de compagnie (NAC), majoritairement des reptiles, des oiseaux exotiques, des rongeurs, mais aussi d’autres espèces, sont capturés dans leur habitat naturel, au mépris de la biodiversité: c’est le cas par exemple du gecko de Sakalava (Madagascar), du python vert juvénile (Indonésie) ou encore du perroquet gris (Gabon).
Ces NAC font l’objet d’une double maltraitance:
Pendant leur transport vers l’Europe. Certains volatiles sont parfois drogués et transportés dans des bagages à main afin de les passer en fraude dans les aéroports. Pour un oiseau arrivé vivant, ce sont cinq qui meurent au cours du processus.
Pendant leur captivité. Ces animaux ne peuvent pas vivre en captivité, à moins de disposer des installations appropriées, d’une connaissance approfondie des espèces et de temps pour interagir avec eux. À défaut, ils dépérissent — 75 % des reptiles meurent dès leur première année chez un particulier — ou sont abandonnés dans la nature, au risque de devenir des espèces invasives, comme c’est le cas de la tortue de Floride ou de la perruche à collier.
La Commission est-elle disposée à mettre au point, avec les États membres, une liste restreinte et limitative des espèces sauvages autorisées comme animaux de compagnie?
Commentez directement sur leurs pages Facebook