«Bien-être» des chevaux : pour la présidente du Groupe d'études Cheval, l'abattoir est plus «raisonnable» que de trouver les moyens de garantir leurs retraites
Je suis avocate spécialisée dans l'agroalimentaire et le droit communautaire. (...) Du coup, dans ma profession d'avocate, j'ai beaucoup travaillé pour des clients des sports équestres et des courses également. (...) On estime à 70.000 la population équine en fin de vie en France et dont on ne sait pas quoi faire car leurs propriétaires ont coché la case qui interdit de les envoyer à la boucherie mais ils ne paient pas non plus pour leur entretien une fois à la retraite. L'interdiction d'envoyer des chevaux à la boucherie, c'est parfois condamner ces mêmes chevaux à des conditions de vie atroces. Je suis pour le bien-être animal, mais de façon raisonnable.
(extrait de l'interview de la députée Martine Leguille-Balloy par Céline Maussang, Equidia)
(extrait des images d'abattage de chevaux à l'abattoir d'Alès, 2015)