Il lui demande donc si une méthodologie d'identification des loups hybrides est mise en place et si ses résultats sont pris en compte pour l'établissement du plan loup.
Ces animaux, issus du croisement entre un loup et un chien, ne sont, en effet, pas protégés par la convention de Berne (...) et de ce fait, peuvent être prélevés sans qu'ils soient intégrés dans le calcul du quota national.
(extraits des questions)
Le Gouvernement a notamment répondu que «L'ONCFS constate par ailleurs que la seule observation visuelle ne permet pas de distinguer un loup d'un hybride» et que «sur 130 individus ayant pu faire l'objet d'analyses, le phénomène d'hybridation récente (première génération) concerne 1,5 % des individus ; 6 % sont concernés par de l'hybridation plus ancienne.Tous les autres, soit 92,5 % des individus analysés, sont des loups non hybridés».
Question écrite n° 03134 de M. François Bonhomme (Tarn-et-Garonne - Les Républicains)
publiée dans le JO Sénat du 08/02/2018 - page 527
M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les populations de loups dont le décompte est faussé par la présence de loups hybrides.
Les éleveurs ovins ont à déplorer des attaques en progression dues à l'expansion de cette espèce sur notre territoire. En effet, le taux de reproduction des loups est supérieur à leur taux de mortalité.
Les statistiques divergent car leur comptage est difficile ; il l'est tout autant pour les hybrides qui, pour être identifiés comme tels, devraient faire l'objet d'analyses sur les cadavres prélevés.
Pour que le plan national loup produise les effets attendus, il est important de se rapprocher au plus près de la réalité dans les comptages servant de base à la détermination des prélèvements autorisés, d'où l'importance d'une identification précise.
Il lui demande donc si une méthodologie d'identification des loups hybrides est mise en place et si ses résultats sont pris en compte pour l'établissement du plan loup.
Question écrite n° 02075 de Mme Martine Berthet (Savoie - Les Républicains)
publiée dans le JO Sénat du 16/11/2017 - page 3558
Mme Martine Berthet attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur la question des loups hybrides. Ces animaux, issus du croisement entre un loup et un chien, ne sont, en effet, pas protégés par la convention de Berne ou la directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dite directive « Habitat » et de ce fait, peuvent être prélevés sans qu'ils soient intégrés dans le calcul du quota national. Avec près de 500 attaques de loups recensées en Savoie au 31 octobre, ce sujet des loups hybrides ne doit pas occulter le fond du problème, mais les attaques de troupeaux peuvent aussi bien être de leur fait. Elle lui demande s'il entend autoriser le prélèvement annuel des loups hybrides indépendamment des quotas instaurés.
Question écrite n° 02070 de Mme Martine Berthet (Savoie - Les Républicains)
publiée dans le JO Sénat du 16/11/2017 - page 3557
Mme Martine Berthet attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur la question des loups hybrides. Ces animaux, issus du croisement entre un loup et un chien, sont de plus en plus présents sur nos territoires de montagne ; pourtant les données varient de 5 à 70 % en ce qui concerne le taux d'hybrides dans la population de loups. Avec près de 500 attaques de loups recensées en Savoie au 31 octobre 2017, ce sujet des loups hybrides ne doit pas occulter le fond du problème, mais les attaques de troupeaux peuvent aussi bien être de leur fait. Elle lui demande si des études précises sur la population d'hybrides en France ont été réalisées : si oui, de quel organisme proviennent-elles et quelles en sont les conclusions ; sinon, s'il compte en diligenter et à quelles échéance.
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