l'Assemblée nationale entend interdire la chasse à la glu, au motif notamment de la cruauté de cette pratique pour les oiseaux ainsi capturés et de son caractère non sélectif, il semblerait cohérent de mettre par ailleurs un terme à la vente de ces pièges à glu.
(extrait de la question)
Question écrite de Jean-Vincent Placé, sénateur de l'Essonne :
M. Jean-Vincent Placé appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur le caractère cruel des pièges à glu destinés à capturer les rongeurs comme les souris.
Ces dispositifs consistent en un appât placé au centre d'une surface recouverte de colle forte, attiré, le rongeur se retrouve alors piégé. De nombreuses associations dénoncent le caractère cruel de cette méthode qui, à défaut d'application d'une huile végétale par l'utilisateur afin de dissoudre la colle et de libérer le rongeur, entraîne une mort lente par déshydratation, asphyxie, sous-alimentation voire par hémorragie du fait des lésions occasionnées par les tentatives de l'animal pour s'échapper. De plus, d'autres animaux peuvent parfois être pris dans ces pièges.
De ce fait, l'Irlande interdit depuis 2000 l'importation, la possession et la vente de tels pièges.
Alors que par l'adoption d'un amendement au projet de loi (AN n°1847, XIVe leg) pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, texte prochainement examiné par le Sénat, l'Assemblée nationale entend interdire la chasse à la glu, au motif notamment de la cruauté de cette pratique pour les oiseaux ainsi capturés et de son caractère non sélectif, il semblerait cohérent de mettre par ailleurs un terme à la vente de ces pièges à glu. Bien que les cadres et buts d'utilisation diffèrent, un parallèle évident peut être dressé entre les deux méthodes.
Aussi, il souhaite savoir quelles actions elle entend mettre en œuvre pour répondre à cet enjeu touchant au bien-être animal.
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