Le MEI défend des mesures fortes pour renforcer la protection des animaux de compagnie :
- mise en place de programmes de stérilisations
- création de refuges et formation des soigneurs
- interdiction de la vente d'animaux à l'étalage (animaleries, marchés)
- lutte contre le trafic
- interdiction de détenir des animaux exotiques
LES ANIMAUX DE COMPAGNIE
L’acquisition d’un animal de compagnie se doit d’être un acte réfléchi. L’animal n’est pas un jouet que l’on peut jeter à la poubelle une fois l’engouement passé.
Est-il besoin de rappeler que l’animal est un être sensible capable de ressentir la souffrance (maltraitance, stress…) ?
L’excès d’offres d’animaux domestiques entraîne une surcharge des refuges (incapables de faire face à des abandons incessants), des euthanasies de convenance massives, de multiples actes de sadisme sur les chats « libres », la création de fourrières commerciales et un trafic d’animaux en direction des laboratoires.
Afin d’améliorer cette situation dans un premier temps et d’y mettre un terme en finalité, nous proposons :
- L’instauration d’une politique de stérilisation à destination aussi bien des animaux errants que de ceux proposés à l’adoption. Son financement pourrait être assuré dans le cadre d’une étroite collaboration entre les pouvoirs Publics, les associations de protection animale et les grands fabricants de produits animaliers.
- Une campagne de stérilisation (spots-télé, plaquettes d’info) avec une aide incitative : baisse de la TVA sur l’acte et crédit d’impôts à hauteur du coût de la stérilisation.
- La création, voir la multiplication, de structures urbaines (parcours canins et ouverture d’espaces réservés à la libre circulation dans les jardins et parcs publics) permettant une intégration harmonieuse de l’animal dans la ville, ce qui aurait pour effet de commencer à réconcilier les amis des animaux et leurs détracteurs.
L’entretien de ces structures pourrait être financé par les municipalités et le prélèvement d’une taxe modique sur les possesseurs de chiens.
- Le développement du tatouage obligatoire avec des mesures financières et fiscales identiques à celles de la stérilisation. D’ailleurs, les 2 actes devraient être conjointement réalisés afin d’en diminuer le coût (une seule anesthésie et une seule consultation).
- La création de boxes d’accueil temporaire pour les animaux trouvés dans chaque commune afin d’éviter un engorgement inutile des refuges.
- L’implantation de nouveaux refuges dans des zones où ils sont inexistants, et la modernisation et l’humanisation de ceux existants avec une formation réelle du personnel y travaillant tant au niveau des soins que du comportement animalier.
- L’interdiction de vente à l’étalage des animaux. Les magasins dits « animaleries » pourront toujours subsister grâce à la vente de produits et accessoires pour animaux. N'oublions pas que les animaux proposés à la vente dans ces animaleries proviennent parfois de trafics, mais aussi d'élevages concentrationnaires, intensifs, où les chiots et chatons sont retirés avant d'être sevrés (d'où maladies et mortalité prématurée).
- Un renforcement des contrôles de la DSV (et donc de ses effectifs) dans les refuges et élevages professionnels. Ces contrôles devraient s’accompagner de conseils dans l’entretien de l’établissement et d’une mise en contact avec les pouvoirs Publics pour l’obtention d’une subvention en vue d’une éventuelle mise en conformité du lieu d’accueil.
- L’intégration de l’animal de compagnie dans les maisons de retraite car il est bien souvent le dernier compagnon de vie des personnes âgées.
- L’interdiction de la vente des « NAC » (Nouveaux Animaux de Compagnie), animaux « sauvages » ou exotiques non adaptés à une vie captive ou à notre climat. D’ailleurs, le fait de prélever un animal hors de son écosystème et de ne pas le traiter décemment constitue une atteinte fondamentale au respect de la vie.
- Un renforcement de la lutte contre tous les trafics d’animaux (importations d’animaux exotiques, approvisionnements des laboratoires, commerces de fourrures, …).
- Une réglementation visant à accepter les chiens sur quelques plages (au moins un secteur par commune), à condition qu’y soient aussi placés des panneaux de mise en garde pour les personnes refusant la cohabitation avec les chiens.
- Un accès réglementé des chiens aux parcs nationaux en laisse dans les zones sensibles, « libres » dans les zones limitrophes.
- Un accès facilité des animaux de compagnie dans les transports en commun. En effet, à ce jour, ils sont souvent refusés dans les bus et leur place est démesurément payante avec la SNCF (qui pourrait réserver dans les trains des compartiments pour gros chiens accompagnés de leurs « maîtres »).
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