« Parce que nous mettons l’humain d’abord la question de la place de l’animal dans la ville nous apparaît essentielle. »
Aux questions des Alfredes :
« Si vous êtes élu,
- Vous engagez-vous à créer une nouvelle fourrière à Brest ?
- Si oui, sous quel délai vous engagez-vous à ouvrir cette fourrière?
- Vous engagez-vous à créer un nouveau refuge à Brest ?
- Si oui, sous quel délai vous engagez-vous à ouvrir ce nouveau refuge ? »
La réponse de la liste « Colère de Brest ! L’humain d’abord » ci-dessous :
« Ces deux équipements nous semblent essentiels sur notre territoire et nous nous engageons, le cas échéant, à mener les aménagements qui s’imposent dans les plus brefs délais, c’est à dire durant la première année du mandat. Au-delà des infrastructures à mettre en place, c’est une politique globale de la question animale qui doit être mise en œuvre et c’est ce que nous proposons en mettant l’accent sur trois aspects :
- L’accessibilité des lieux d’accueil : il nous apparaît intolérable que ces infrastructures ne permettent pas l’accueil des usagers selon des horaires précis et de manière aisée (via les transports en commun)
- La transparence, aussi bien de la gestion de ces sites que des soins apportés aux animaux : afin d’accueillir au mieux les animaux capturés il nous semble capital que des contrôles stricts soient mis en place par les municipalités concernées et que les citoyens et les associations puissent disposer d’un droit de regard. Nous privilégierons donc la régie publique pour la gestion de la fourrière et favoriserons la mise en place d’un collège d’usagers représentatifs de toutes les associations œuvrant pour la protection animale de notre bassin. L’ouverture d’un refuge géré de manière coopérative, sous la forme d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif par exemple, afin de pratiquer la co-gestion entre les collectivités locales concernées, les associations sus-citées et les citoyens nous apparaît être une bonne réponse aux dérives constatées récemment.
- La prévention, par des campagnes d’information, d’identification et de stérilisation. Il nous semble essentiel que les propriétaires d’animaux puissent bénéficier de ces campagnes gratuitement ou à moindre coût. Le coût social de la capture étant bien plus élevé que celui du puçage et de la stérilisation.
Parce que nous mettons l’humain d’abord la question de la place de l’animal dans la ville nous apparaît essentielle et elle ne peut se régler par une simple gestion du problème. C’est pourquoi notre démarche se veut plus globale. »
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