Animaux de compagnie

Roger Madec dénonce la création d'animaleries au sein de surfaces commerciales

Personnalité politique (1)

Photo Roger Madec
Roger Madec Élu municipal, délégué à la condition animale (75), Conseil de Paris PS

Question parlementaire

Nationale

Depuis quelques mois, une enseigne d'hypermarché a décidé la création d'animaleries au sein de ses surfaces commerciales. Ainsi, cette enseigne considère les animaux comme un simple produit à commercialiser. (...) Il estime que cela peut engendrer des souffrances pour ces chiens, chats, rongeurs, et tous les autres animaux.
En plus du mauvais sevrage et du transport terrorisant les animaux, les conditions de vie des animaux sont difficiles dans ces animaleries : promiscuité forcée, aération catastrophique, trop grande chaleur ou température beaucoup trop basse, courants d'air.
(extraits de la question)

Question écrite de Roger Madec, sénateur de Paris :

Création d'animaleries au sein des hypermarchés

M. Roger Madec appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur le commerce d'animaux au sein des hypermarchés. Depuis quelques mois, une enseigne d'hypermarché a décidé la création d'animaleries au sein de ses surfaces commerciales. Ainsi, cette enseigne considère les animaux comme un simple produit à commercialiser. Alors que le Parlement, en modifiant le code civil, a reconnu l'animal de compagnie comme un être vivant doué de sensibilité, la création d'une animalerie au sein d'un hypermarché peut constituer une régression dans la reconnaissance d'un statut juridique de l'animal. Il rappelle que la loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt a réglementé l'élevage et le commerce d'animaux en définissant de nouveaux critères pour cette activité, et s'interroge sur le respect de la réglementation de cette activité au sein d'un hypermarché. Il considère que les animaux n'ont pas leur place dans un environnement aussi bruyant que les hypermarchés. Il estime que cela peut engendrer des souffrances pour ces chiens, chats, rongeurs, et tous les autres animaux. Il ajoute que plus un animal est jeune plus sa vente est facilitée. Pour cette raison, le sevrage des jeunes animaux peut être souvent écourté, ce qui a comme conséquences de profonds traumatismes psychologiques, ayant de profondes conséquences sur les comportements des animaux. En plus du mauvais sevrage et du transport terrorisant les animaux, les conditions de vie des animaux sont difficiles dans ces animaleries : promiscuité forcée, aération catastrophique, trop grande chaleur ou température beaucoup trop basse, courants d'air. Il s'inquiète de la formation des personnels chargés de la commercialisation de ces animaux. Il n'est pas certain en effet que ces hypermarchés fournissent un livret de conseil et le certificat de vente pourtant théoriquement nécessaire. Il lui demande de vérifier le respect de la réglementation sur la vente d'animaux par ces animaleries créées au sein des hypermarchés.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

Sources

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