Il paraît indispensable, aujourd'hui, de recenser le nombre de fourrières en France, le nombre d'animaux qu'elles accueillent et leur devenir : remise à leurs propriétaires, décès, euthanasies, fugues…
extrait de la question
Question parlementaire de Roland Povinelli, sénateur des Bouches-du-Rhone :
M. Roland Povinelli attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'organisation opaque des fourrières animales en matière d'euthanasie. Il paraît indispensable, aujourd'hui, de recenser le nombre de fourrières en France, le nombre d'animaux qu'elles accueillent et leur devenir : remise à leurs propriétaires, décès, euthanasies, fugues… En effet, il existe manifestement de grandes disparités selon leurs localisations. Pour exemple, la fourrière couvrant la totalité du département de l'Indre peuplé de 230 000 habitants accueille en moyenne plus de 1 900 chiens et chats chaque année, mais environ 1 200 sont euthanasiés. Un autre établissement du sud de la France a accueilli en 2006 4 341 animaux dont 1 868 euthanasiés. En moyenne, 80 % des chats entrant en fourrière sont euthanasiés et, selon les structures, ce pourcentage peut varier de 5 % à plus de 60 %. Devant ces disparités inexpliquées dont pâtissent de trop nombreux animaux, il lui demande de préciser la position du Gouvernement.