Ainsi, les éleveurs de chevaux de trait souhaiteraient que le Gouvernement soutienne davantage leur filière, notamment en ce qui concerne la consommation de viande de chevaux de trait, ces derniers faisant beaucoup moins l'objet de traitements médicamenteux que les chevaux de course.
extrait de la question (réponse du gouvernement)
Question parlementaire de Sylvie Tolmont, députée de la Sarthe :
Mme Sylvie Tolmont attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, sur les difficultés et menaces qui pèsent sur la filière du cheval de trait. Un des pans de la tradition agricole française, cette filière présente aujourd'hui divers atouts, qui ne doivent pas être négligés, tant dans le domaine de l'agroalimentaire que dans celui de l'écologie. Pourtant, depuis 2000, l'élevage du cheval de trait a perdu plus du tiers de ses effectifs. Alors qu'il y avait environ 34 000 juments reproductrices en 2000, il n'y a plus que 22 500 aujourd'hui détenues par 7 500 éleveurs. Ainsi, les éleveurs de chevaux de trait souhaiteraient que le Gouvernement soutienne davantage leur filière, notamment en ce qui concerne la consommation de viande de chevaux de trait, ces derniers faisant beaucoup moins l'objet de traitements médicamenteux que les chevaux de course. En outre, Ces éleveurs demandent également une meilleure prise en compte de l'élevage équin dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Bien qu'il ait un statut « agricole », le secteur équin ne bénéficie pas des aides de la PAC au même titre que les autres élevages. Par ailleurs, pour soutenir la filière des chevaux de traits, des moyens humains et financiers pourraient être mis à disposition des associations de race au sein de l'Institut français du cheval et de l'équitation et les primes perçues aux concours de race pourraient être maintenues. Elle souhaiterait savoir quelles issues le Gouvernement envisage de donner aux revendications des éleveurs de chevaux de trait et dans quelle mesure un soutien à la filière est envisagé.