Justification de la note
La mairie poursuit la méthode utilisée par l'ancienne majorité sans qu'aucune alternative ne semble être recherchée ni envisagée
17 ragondins tués à la Confluence par la mairie écologiste : «Ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai pris cette décision»
Ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai pris cette décision. Mais il n’a pas eu d’autres choix. Cet animal a le fâcheux défaut de dénaturer l’écosystème dans lequel il vit. Il prend toute la place, détruit les berges. Il présente également un risque sanitaire puisqu’il peut être porteur de la leptospirose, une maladie grave pour les humains et les autres animaux.
Concernant la castration chimique Nicolas Husson ajoute :
On s’y refuse car cela reviendrait à répandre des principes actifs nocifs pour le reste de l’environnement.
Ou sur la stérilisation chirurgicale :
Cela semble difficile, il faudrait des vétérinaires spécialisés dans les animaux sauvages.
Ou encore sur le déplacement de la population :
La réglementation actuelle ne le permet pas. Il faudrait une dérogation ministérielle pour les déplacer.
(Extraits de l'article de Tatiana Vazquez pour Le Progrès)
Une méthode pratiquée par l'ancienne majorité et donc poursuivie par l'actuelle :
Un autre enjeu sanitaire lié à la fréquentation croissante des espaces publics, et suite aux opérations menées en 2016 à la Confluence et à signaler : deux opérations de fléchage de ragondins ont eu lieu fin 2017. En effet, la colonie s'était considérablement étendue. Pour accompagner ces actions ponctuelles, des panneaux d'information ont été installés en lien avec l'aménageur. Ils expliquent que le nourrissage de ces animaux est interdit et qu'ils peuvent être dangereux pour l'être humain et les animaux domestiques.
(Extrait du rapport de développement durable 2017 de la ville de Lyon)