Pour faire un petit focus sur la question des pigeons, nous avons aujourd'hui suspendu la capture et l'euthanasie des pigeons, afin de mener une étude plus complète sur les méthodes alternatives qui ont été signalées, analyser leur faisabilité technique et financière, et faire étudier aussi les conséquences de leur usage sur les autres espèces. Il ne faudrait pas que d'autres oiseaux, par exemple les espèces protégées, boulottent le maïs contraceptif qui était destiné aux pigeons. Ce sera un travail qui sera fait en collaboration avec une association tierce qui s'appelle Aerho, qui pourra justement nous conseiller sur l'élaboration et l'identification des solutions alternatives et notamment des possibilités en ce qui concerne les pigeons.
(Jean-Marie Goater lors du conseil municipal du 15 mai 2023)
Comment limiter la prolifération des pigeons ?
« Entre amour et détestation, la relation que nous avons avec les animaux est passionnelle, constate Jean-Marie Goater. On aime les écureuils ou les hérissons. Beaucoup moins les rats, les pigeons, les ragondins et parfois aussi les sangliers. » Dans la charte, on ne parle pas de nuisibles mais d’animaux liminaires (ni totalement sauvages, ni totalement domestiqués, vivant à proximité de l’homme).
S’il y a un sujet qui a fait polémique, c’est celui des pigeons. L’association de défense des animaux PAZ (Paris Animaux Zoopolis) reproche à la mairie un traitement cruel. « Les pigeons sont des êtres sensibles, ils sont tués à la pince coupante », dénonce-t-elle, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.
« Nous avons suspendu la capture et l’euthanasie des pigeons, tient à préciser Jean-Marie Goater, afin de mener une étude complète sur les méthodes alternatives. » L’association PAZ préconise d’utiliser du maïs contraceptif, comme cela est pratiqué à Quimper, mais ce n’est pas une solution miracle. « Il ne faudrait pas que d’autres oiseaux, notamment des espèces protégées, mangent le maïs… »
(Extrait de l'article de Ouest France)