Question écrite de M. Jean-Luc Lagleize député (Mouvement Démocrate et apparentés - Haute-Garonne ) :
M. Jean-Luc Lagleize attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur la pratique de la chasse en « parcs et enclos ». En France, la chasse en « parcs et enclos » est autorisée à des fins personnelles ou commerciales. Environ 1 300 parcs et enclos détiennent au total entre 50 000 et 100 000 animaux, comme des cerfs, des chevreuils, des mouflons ou des daims. Cette pratique de chasser des animaux maintenus en captivité peut être considérée comme particulièrement cruelle, alors que ces animaux ne peuvent pas échapper aux chasseurs et sont soumis à une traque pouvant durer plusieurs heures. Par ailleurs, celle-ci a un caractère à l'opposé de l'éthique et de l'écologie puisque cette forme de chasse est directement liée à l'élevage de ces animaux, dans un contexte où les responsables cynégétiques mettent régulièrement en avant les difficultés qu'ils rencontrent pour « réguler » les ongulés sauvages en liberté (particulièrement les sangliers). Il l'interroge donc sur les intentions du Gouvernement concernant cette pratique de la chasse en « parcs et enclos ».
Question écrite de Mme Corinne Vignon députée (La République en Marche - Haute-Garonne ) :
Mme Corinne Vignon attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur les lieus d'élevages d'animaux destinés à des safaris sanglants pour chasseurs. En effet, une association a récemment infiltré ce type d'élevage pour y dénoncer ces pratiques de maltraitance animal. Très peu connue, la chasse d'animaux en captivité n'est pas anodine puisqu'elle concerne environ 1 300 parcs et enclos en France qui détiennent au total 50 000 à 100 000 animaux : cerfs, chevreuils, mouflons, daims, etc. Dans ces lieux, la chasse peut y être une activité personnelle des propriétaires ou une activité commerciale : les propriétaires font payer à des chasseurs le droit de venir tuer des animaux. Les animaux sont alors parqués dans ces endroits sans pouvoir s'échapper et périssent dans des souffrances abominables : bien souvent déchiquetés vivants, noyés, poignardés... Aussi, face à cette barbarie et cette maltraitance animale gratuite, elle souhaiterait savoir ce qu'entend faire le Gouvernement sur ce sujet.
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