Question avec demande de réponse écrite E-003225/2022 à la Commission des eurodéputés :
Annika Bruna (ID), Aurélia Beigneux (ID), Jean-Paul Garraud (ID)
La Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adoptée par l’Unesco en 1972, invite les États signataires à protéger les sites naturels et les monuments dont la sauvegarde concerne l’humanité. Cette protection s’est étendue en 2003 au patrimoine culturel immatériel.
Parfois, ce patrimoine comprend la faune. Ainsi, «l’équitation de tradition française» et «la fauconnerie, un patrimoine humain vivant» font partie du patrimoine culturel immatériel et reposent pourtant sur la domestication d’un animal. «Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen» font partie du patrimoine naturel et reposent également sur cette domestication.
La protection de l’Unesco gagnerait à être étendue à des «espèces emblématiques» qui, bien que non domestiquées, sont remarquables sur le plan naturel et culturel. Par exemple, l’ours brun dans les Pyrénées et la marmotte dans les Alpes sont emblématiques, car ce sont des trésors naturels, sauvages, mais aussi des sources culturelles de fierté, d’identité et de développement touristique sur les territoires qui les abritent.
La Commission envisagerait-elle favorablement de proposer à l’Unesco la protection de ces espèces emblématiques, en plus du patrimoine naturel et culturel?
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