Question avec demande de réponse écrite E-000651/2021 à la Commission des Eurodéputées :
Annika Bruna (ID), Jean-Lin Lacapelle (ID), Niels Fuglsang (S&D), Virginie Joron (ID), Marianne Vind (S&D), Herve Juvin (ID), Bernhard Zimniok (ID), Ivan Vilibor Sinčić (NI), Julie Lechanteux (ID), Elżbieta Kruk (ECR), Fabio Massimo Castaldo (NI), Vilija Blinkevičiūtė (S&D)
Le commerce illégal de viandes de brousse, dont la viande de singes, d’antilopes, de pangolins ou encore de chauve-souris, constitue une cause d’extinction des espèces mais aussi de développement des pandémies (VIH, Ebola, COVID-19).
Cette viande provient essentiellement d’Afrique, mais aussi d’Amérique latine et d’Asie. Elle est consommée en Europe par des communautés expatriées ou est utilisée dans la pharmacopée traditionnelle en Asie. Ce trafic étant très lucratif — jusque 100 euros le kilo pour un singe —, le braconnage se développe. En France, on saisit 7 tonnes de cette viande aux aéroports de Paris chaque année, soit une infime part des arrivages.
Des solutions existent pour combattre ce trafic: renforcer les contrôles aux aéroports, communiquer sur les risques de zoonoses, collecter des données et développer les alternatives au braconnage (comme le fait le programme DABAC au Gabon, au Cameroun et au Congo, qui incite à élever du gibier).
La Commission est priée de répondre aux questions suivantes:
1. Recueille-t-elle les bonnes pratiques mises en place par les États membres pour lutter contre ce trafic?
2. A-t-elle connaissance d’éventuels moyens techniques innovants pour faciliter les contrôles douaniers?
3. Soutient-elle les programmes offrant des alternatives au braconnage?
Soutien(1)
(1) Cette question est soutenue par un autre député que ses auteurs: Dominique Bilde (ID)
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