Question avec demande de réponse écrite à la Commission de l'eurodéputée Agnès Evren :
La pandémie de COVID-19 que nous traversons semble trouver son origine dans la faune sauvage. Pourtant, au sein de l’Union européenne, des milliers d’espèces sauvages, comme la chauve-souris, ne sont pas expressément interdites à la détention par des particuliers. En outre, les règles existantes diffèrent d’un pays européen à l’autre.
En raison de l’explosion de l’élevage d’animaux exotiques et des échanges mondiaux d’animaux sauvages dont l’état de santé est inconnu, le potentiel de transmission de zoonoses a augmenté. Par exemple, entre 2015 et 2019, au moins 61 primates sauvés au sein de l’Union étaient infectés par des maladies pouvant être transmises à l’homme.
De plus, le commerce d’espèces sauvages a des conséquences dramatiques sur notre biodiversité. Développement d’espèces invasives, mise en danger de la santé d’autres animaux, etc., ce commerce est l’un des principaux responsables du déclin de notre faune sauvage et de notre biodiversité.
Dès lors, la Commission européenne envisage-t-elle de protéger la santé de nos concitoyens et notre biodiversité en renforçant les règles s’appliquant au commerce d’espèces sauvages? Prévoit-elle d’uniformiser la réglementation du commerce d’espèces sauvages au sein de l’Union dans le cadre de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 avec, par exemple, l’établissement d’une liste positive d’espèces autorisées?
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