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Alain Juppé soutient la mainmise des chasseurs sur l'ONCFS et sur la gestion de la faune sauvage

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nous avons veillé au maintien des compétences de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) [sous influence des chasseurs] et à leurs spécificités vis-à-vis de celles de l’Agence française pour la biodiversité (AFB).
Plus généralement, les chasseurs et leurs représentants doivent être systématiquement associés, ainsi que les autres acteurs de la préservation de la biodiversité, aux instances consultatives nationales traitant de la gestion et de l’aménagement des milieux naturels.
(extrait de l'article "3 questions à Marc Laffineur", site AlainJuppé2017)

Article du site AlainJuppé2017 :

3 questions à Marc Laffineur, Député-Maire d'Avrillé et Orateur national pour la campagne d'Alain Juppé

Vous êtes au sein de l’équipe d’Alain Juppé en charge des questions liées à la chasse et avant tout chasseur. A l’occasion de la saison d’ouverture de la chasse, parlez-nous de cette passion et de la pratique que vous en avez !

La chasse est effectivement une vraie et très ancienne passion pour moi. Je suis originaire du Nord et c’est dans ma région natale que j’ai attrapé le virus cynégétique en chassant en plaine le perdreau et le lièvre. L’Anjou, où je suis installé depuis 40 ans et dont je suis député depuis 1988, m’a permis de poursuivre cette saine activité.

Je pratique principalement la chasse devant soi, à la quête du petit gibier. C’est pour moi essentiel de prendre le temps de parcourir la campagne, seul ou avec quelques amis. La chasse est très structurante. Elle offre de vraies parenthèses dans nos vies quotidiennes et de beaux moments de convivialité. J’y vois également la possibilité de se retrouver, de se ressourcer et de revenir à l’essentiel.

Dans le cadre de mon travail parlementaire, notamment au sein du groupe d’études Chasse et territoire, je suis par ailleurs particulièrement attentif à la prise en considération des intérêts des chasseurs. Ce fut encore récemment le cas au cours de l’examen du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, où nous avons veillé au maintien des compétences de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et à leurs spécificités vis-à-vis de celles de l’Agence française pour la biodiversité (AFB).

Alain Juppé ne chasse pas, pourtant il vous a chargé des questions liées à ce sujet, quelle est sa sensibilité à la chasse et au monde rural en général ?

Alain Juppé ne chasse effectivement pas mais il vient d’une région, le Sud-Ouest, où la chasse est une institution et connaît donc bien ce sujet. C’est un univers qu’il apprécie et auquel il s’intéresse, notamment parce que la chasse est constitutive de l’ADN de nos territoires et de ses traditions, mais aussi parce que la chasse est étroitement liée aux questions environnementales et participe au développement des territoires. Ministre de l’écologie, il avait initié les tables rondes sur la chasse afin de définir des règles de gestion des espèces sauvages et de leur habitat, qui ont permis de lever des incompréhensions entre chasseurs et naturalistes. A cet égard, il sait la réussite qu’a été la mise en place des plans de chasse qualitatifs des cervidés et leurs effets bénéfiques pour l’équilibre environnemental.

Plus récemment, je l’ai accompagné dans le Calvados, à la réserve ornithologique de Saint-Samson, aux côtés des chasseurs, de leurs représentants et d’élus locaux. Alain Juppé considère la chasse comme une activité nécessaire à la conservation de la biodiversité, à la veille écologique et sanitaire des espèces sauvages mais aussi au maintien d’un lien social entre les générations et entre le monde rural et les citadins qui se retrouvent tous autour de cette commune passion, c’est aussi cela l’identité heureuse !

Si Alain Juppé est élu Président de la République, quelles propositions seront faites aux chasseurs ?

La première sera le rattachement de la chasse à un grand ministère de l’Agriculture aux compétences étendues. Cette idée a été de nombreuses fois évoquée mais jamais concrétisée. Cette décision aurait beaucoup de sens au regard des enjeux parfois communs à l’agriculture, à la chasse et à la forêt.

Cette nouvelle attribution au ministre de l’Agriculture permettrait également de renégocier les directives communautaires qui pèsent de tout leur poids sur l’exercice de la chasse dans notre pays. Il est par exemple absurde que les oies grises, dont les populations se portent bien, ne puissent être chassées en février en France, alors qu’on sait dans quelles conditions elles peuvent être parfois régulées aux Pays-Bas. C’est une discussion que nous devrons mener au niveau européen, avec tous les acteurs concernés.

Plus généralement, les chasseurs et leurs représentants doivent être systématiquement associés, ainsi que les autres acteurs de la préservation de la biodiversité, aux instances consultatives nationales traitant de la gestion et de l’aménagement des milieux naturels.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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