En conséquence, elle lui demande comment la France entend soutenir l'initiative qui sera prise par les États-unis lors de la conférence de Bangkok de 2013 et visant à l'inscription des ours polaires à l'annexe I de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), et ce alors que le Canada, le Danemark et la Norvège s'y opposent d'ores et déjà.
extrait de la question (réponse du gouvernement)
Question parlementaire de barbara Pompili, députée de la Somme :
Mme Barbara Pompili attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la situation de l'ursus maritimus, communément appelé ours polaire. Sa population globale est actuellement estimée entre 20 000 et 25 000 individus, divisée en 19 populations réparties sur un territoire de 15 millions de km² en hiver, cinq fois moins en été. Cette population fragile et mal connue, de par des études incomplètes ou trop anciennes, est victime d'une chasse, légale mais aussi illégale, dévastatrice. S'ajoute à cette prédation l'exposition aux pollutions chimiques concentrées dans leurs proies, la destruction de leur environnement, et une surmortalité de jusqu'à 70 % des portées, de par les nuisances acoustiques engendrées par l'activité humaine. En conséquence, elle lui demande comment la France entend soutenir l'initiative qui sera prise par les États-unis lors de la conférence de Bangkok de 2013 et visant à l'inscription des ours polaires à l'annexe I de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), et ce alors que le Canada, le Danemark et la Norvège s'y opposent d'ores et déjà. L'inscription de l'ours polaire à l'annexe I de la CITES est en effet le seul moyen concret immédiatement disponible pour réduire les risques d'extinction de l'espèce en ce qu'elle en interdirait le commerce international.
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