Tous mobilisés plus que jamais après l'annonce par le président Emmanuel Macron en personne de l'interdiction cette année de la chasse à la glu, jeudi 27 août, dans l'attente d'une réponse de la Cour de justice de l'Union européenne sur cette méthode de chasse controversée.
Alain Péréa, député de l'Aude et président du groupe Chasse à l'Assemblée nationale martèle : "La ministre que nous avons, est sous tutelle de la Ligue de protection des oiseaux (LPO, Ndlr)". Et de recommander : "Il faut s'inscrire dans la durée avec des actions fortes, concertées et légales, montrer que le peuple de la chasse est un peuple respectueux, qui a des valeurs. Si par malheur nous rentrions dans un jeu trop agressif, ce serait gagné pour eux
Sereine Mauborgne, députée de la 4e circonscription du Var, insiste sur ce point : "Je suis issue des groupes écologistes et pendant très longtemps j'ai cru ce qu'on me disait... On a fait de la chasse un symbole. Mais on ne tue pas les oiseaux, c'est un emprunt à la nature des oiseaux chanteurs. Et ce n'est pas en s'attaquant à la chasse à la glu qu'on va protéger les oiseaux". L'union sacrée des chasseurs ressurgit : les présidents des fédérations de chasse aux chiens courants et des gibiers d'eau apportant leur soutien.
(extraits de l'article d'Emmanuelle Fabre, La Provence)
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