Parmi leurs propositions, le plafond de loups à abattre pour la prochaine campagne serait réduit malgré l'augmentation sensible de la population, les prélèvements de loups limités et soumis à la compétence du préfet coordonnateur en charge d'arbitrer entre les départements.
(extrait de la question)
Question écrite de Colette Giudicelli, sénatrice des Alpes-Maritimes :
Lutte contre les attaques de loups
Mme Colette Giudicelli attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les mesures de lutte contre les attaques de loups.
Les ministères de l'agriculture et de l'environnement ont présenté la future politique de gestion du loup en France lors de la dernière réunion nationale « loup », qui s'est tenue le 22 juin 2017 à Lyon en présence des principales fédérations d'exploitants agricoles.
Parmi leurs propositions, le plafond de loups à abattre pour la prochaine campagne serait réduit malgré l'augmentation sensible de la population, les prélèvements de loups limités et soumis à la compétence du préfet coordonnateur en charge d'arbitrer entre les départements.
De plus, la conditionnalité du versement des indemnisations à la mise en place préalable de mesures de protection serait exigée.
Les fédérations d'exploitants agricoles sont inquiètes de ces propositions.
La future politique de gestion du loup telle qu'annoncée par les ministères de l'agriculture et de l'environnement, est en totale régression par rapport aux années précédentes, alors même que les attaques de loup ne cessent d'augmenter, et ce malgré les efforts importants fournis par les éleveurs pour protéger leurs troupeaux.
Elle demande quelles mesures juridiques et pratiques le Gouvernement envisage de prendre pour garantir qu'aucun troupeau en plein air ne subisse d'attaques de quelque prédateur que ce soit.