interdire le commerce international de l'ours polaire et de ses parties, en inscrivant l'espèce à l'annexe I de la CITES. Plusieurs États membres de l'Union européenne, dont l'Allemagne et l'Autriche, se sont d'ores et déjà positionnés en faveur de cette proposition. Pourtant, la France garde le silence.
extrait de la question (réponse du gouvernement)
Question parlementaire de Danielle Auroi, députée du Puy-de-Dome :
Mme Danielle Auroi attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la nécessaire protection de l'ours polaire, une espèce en voie de disparition et représentant une population qui ne cesse de décliner. Outre la menace liée à la fonte de la banquise, les ours polaires sont l'objet d'un commerce international. Entre 2001 et 2010, 32 350 spécimens, morts ou vivants, ont été commercialisés, dont 4 327 peaux, 3 080 morceaux de peau ainsi que plus de 5 700 griffes et dents. Au début du mois de mars se tiendra à Bangkok la CITES, la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. À cette occasion, la « coalition ours polaires » propose de rendre illégal le commerce de cette espèce. C'est donc une occasion unique pour interdire le commerce international de l'ours polaire et de ses parties, en inscrivant l'espèce à l'annexe I de la CITES. Plusieurs États membres de l'Union européenne, dont l'Allemagne et l'Autriche, se sont d'ores et déjà positionnés en faveur de cette proposition. Pourtant, la France garde le silence. Devant l'urgence de cette situation et à l'approche de ce rendez-vous, elle demande si la France s'engagera pour soutenir cette proposition.