Ces derniers jours, la presse s'est fait écho d'un groupe de 29 pays africains qui se sont dits «abasourdis» par l'opposition récemment manifestée par l'Union européenne à l'interdiction pure et simple du commerce de l'ivoire à l'échelle mondiale. (...) plus de 100 000 éléphants africains ont été décimés depuis 3 ans et la population mondiale d'éléphants a chuté de 61 % depuis 1980. La Commission peut-elle nous garantir qu'elle n'encouragera pas l'ouverture d'un marché légal de l'ivoire et qu'elle prendra toutes les mesures nécessaires pour interdire tout commerce d'ivoire et de produits dérivés au niveau européen et mondial ?
(extrait de la question)
Question avec demande de réponse écrite à la Commission :
Objet: Retour possible du commerce d'ivoire en Europe
Ces derniers jours, la presse s'est fait écho d'un groupe de 29 pays africains qui se sont dits «abasourdis» par l'opposition récemment manifestée par l'Union européenne à l'interdiction pure et simple du commerce de l'ivoire à l'échelle mondiale.
En effet, il est plutôt préconisé de mettre en place un marché légal ouvert pour les rares pays où la population d'éléphants est en augmentation (Afrique du Sud, Botswana, Namibie et Zimbabwe). L'argument avancé est que les profits engendrés peuvent servir à protéger les éléphants ailleurs.
Or une étude des universités de Berkeley et Princeton (USA) parue en juin de cette année indique que la mise en place en 2008 de ce système, instauré en grande partie pour satisfaire les appétits chinois et japonais en matière d'ivoire, s'est révélée «catastrophique» pour les éléphants et n'a en rien freiné le braconnage, bien au contraire.
Ainsi, plus de 100 000 éléphants africains ont été décimés depuis 3 ans et la population mondiale d'éléphants a chuté de 61 % depuis 1980.
La Commission peut-elle nous garantir qu'elle n'encouragera pas l'ouverture d'un marché légal de l'ivoire et qu'elle prendra toutes les mesures nécessaires pour interdire tout commerce d'ivoire et de produits dérivés au niveau européen et mondial?