des réformes demeurent indispensables : statuts et financement des fédérations, fiscalité, octroi des permis, réexamen de la notion de « nuisibles », partage de l’espace entre usagers, jour de non chasse, droit de non chasse et de retrait des propriétés du domaine chassable, interdiction du prosélytisme en milieu scolaire, extension des règles de protection animale à la faune sauvage.
extrait du communiqué
Communiqué de Presse d'EELV Picardie :
Compiègne, le 27 août 2012
Fête de la chasse à Compiègne : EELV pour un renforcement de la loi
"A l’occasion de la fête de la chasse qui se tiendra à Compiègne le 1er septembre, Europe Ecologie – les Verts rappelle sa position pour une révision de la législation afin d’interdire les pratiques inacceptables, voire délictueuses : déterrage, occupation privative d’espaces naturels, dérive dans la régulation de la faune.
Quelles que soient les évolutions timides observées chez certaines fédérations de chasse, en matière de protection de l’espace et de la faune, des réformes demeurent indispensables : statuts et financement des fédérations, fiscalité, octroi des permis, réexamen de la notion de « nuisibles », partage de l’espace entre usagers, jour de non chasse, droit de non chasse et de retrait des propriétés du domaine chassable, interdiction du prosélytisme en milieu scolaire, extension des règles de protection animale à la faune sauvage.
Pour Christine Guillemin, porte parole du groupe local EELV Compiégnois, « la chasse doit devenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, à savoir uniquement le moyen de réguler certaines populations animales, en l’absence de super-prédateurs, et non le loisir de quelques-uns au détriment des générations futures. »
EELV ajoute une préoccupation éthique, celle de la souffrance animale et réclame en conséquence l’abolition de la corrida, de la chasse à courre, des combats de coqs, de toutes manifestations où la mise à mort de l’animal relève d’un esprit ludique incompatible avec la dignité et le respect dû à tout être vivant.
Quel que soit l’angle sous lequel on la considère, la chasse demeure l’acte par lequel un être humain donne la mort à un animal. Ce simple constat permet de relativiser le discours de ceux qui, chez les chasseurs, se présentent uniquement comme des « protecteurs de l’environnement ».
Thierry Brochot Vu le bureau régional
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