le collectif anti-phoques sur le littoral et en Baie d’Authie [...] (très masculin au demeurant) composé de pêcheurs, de professionnels d’activités nautiques et également de chasseurs, ne souhaite pas « supprimer les phoques mais (…) réguler la population à échelle acceptable »… Bref, les tuer dans un premier temps et on verra par la suite.
extrait du communiqué
Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas de Calais :
De la régulation rapide des phoques et veaux marins en Nord – Pas-de-Calais…
Le 20 janvier dernier, le collectif anti-phoques sur le littoral et en Baie d’Authie, a été reçu par le ministre de la Pêche Frédéric Cuvillier.
Ce collectif (très masculin au demeurant) composé de pêcheurs, de professionnels d’activités nautiques et également de chasseurs, ne souhaite pas « supprimer les phoques mais (…) réguler la population à échelle acceptable »… Bref, les tuer dans un premier temps et on verra par la suite.
Les phoques sont plus nombreux sur nos côtes, c’est vrai. Présents au XIXème siècle, ils ont disparu, notamment à cause de la pollution et déjà, des chasseurs. S’ils sont de retour, c’est que l’état de l’environnement marin et du littoral s’améliore. C’est un signe encourageant.
Ils mangent du poisson, oui. Mais dire qu’ils sont responsables de la destruction massive de la ressource halieutique est faux.
Qui de la pêche en eaux profondes, pratique destructrice pour une rentabilité économique dérisoire (Réactions du groupe Les Verts ALE au Parlement Européen, suite au refus des parlementaires européens d’interdire le chalutage en eau profonde) ou des phoques est responsable des menaces qui pèsent sur la ressource halieutique ?
Le parc naturel marin veut connaître précisément l’impact des phoques sur la ressource, leur nombre, ainsi que leur mode migratoire avant de prendre une recommandation et le ministre Cuvillier a indiqué vouloir « s’appuyer sur des études incontestables avant de prendre une décision ».
Aujourd’hui, le réel danger pour notre littoral ce n’est pas la présence des phoques, c’est son érosion : environ 70% du trait de côte en Nord – Pas-de-Calais est en régression.
e phoque, espèce protégée, est un maillon essentiel dans le réseau trophique de l’écosystème du littoral. C’est la stabilité de l’écosystème qui régulera la population, pas l’homme qui ne ferait que de nouveau déséquilibrer le milieu.
EELV Nord – Pas-de-Calais restera vigilant quant aux études menées et aux décisions qui seront proposées concernant les colonies des phoques et veaux de mer sur le littoral.
Aucune décision hâtive, aucune action illégale ne saurait être menée d’ici là.
Stéphanie Bocquet, Daniel Compère, porte parole d’EELV NPDC
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