Chasse & pêche

Franck Reynier souhaite exclure les loups des zones d'élevages et réguler les populations par des abattages

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Nationale

Dans une question parlementaire, Franck Reynier, député de la Drôme souhaite l'exclusion du loup des zones d'élevages, et en dépit de la convention de Berne protégeant celui-ci demande une régulation des populations par l'organisation de prélèvements (abattages).

Question parlementaire de Franck Reynier, député de la Drôme :

M. Franck Reynier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur les problèmes liés à la prolifération du loup sur le territoire national et plus particulièrement dans le département de la Drôme. En effet, dans ce département les attaques ne cessent d'augmenter d'année en année : de 45 attaques en 2008, on est passé à 85 attaques en 2011, soit 263 animaux tués. Sur le plan national, 4 900 brebis ont été tuées ou blessées en 2011, ce qui représente 0,7 % du cheptel national évalué à 700 000 brebis. Force est de constater que le recours aux chiens de protection, aux parcs de nuit électrifiés, aux tirs d'effarouchement ou de défense n'a que très peu d'effets sur les loups qui continuent à attaquer les troupeaux. Nos éleveurs éprouvent un réel sentiment de découragement et d'exaspération face aux pertes grandissantes, auxquelles s'ajoutent les blessés, les avortements et autres conséquences causées par le stress enduré par les animaux. En outre, la population de loups progressant de 10 % par an, ce dernier ne semble ne plus être actuellement une espèce menacée d'extinction, au sens de la convention de Berne. Activité essentielle, l'élevage ovin, caprin et bovin contribue à l'entretien des paysages et à la sauvegarde de nombreuses espèces animales et végétales inféodées aux milieux pastoraux, actuellement menacées par la fermeture du milieu provoqué par un espace forestier qui ne cesse de s'étendre. Aujourd'hui, si nous voulons préserver la biodiversité de nos espaces ruraux, il est impératif d'exclure le prédateur de nos zones d'élevage et de mettre en place une régulation des populations en procédant à des prélèvements avec l'aide de louvetiers de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). Compte tenu de la directive "Habitats" n° 92-43 du 21 mai 1992 et de la convention de Berne, il demande quelles mesures spécifiques compte prendre le Gouvernement dans le cadre de l'élaboration du nouveau « plan de gestion et de régulation du loup 2013-2017 », afin de préserver le pastoralisme sur nos territoires.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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