les moyens de protection proposés par l'État sont coûteux et peu efficaces et les indemnisations prévues se révèlent très faibles au regard des pertes réelles enregistrées par les éleveurs. Il souhaite connaître la position du Gouvernement sur ce point, les mesures d'urgence qu'il compte prendre pour freiner l'expansion territoriale du loup et leur calendrier.
extrait de la question
Question parlementaire de Francois Baroin député de l'Aube :
M. François Baroin alerte M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur les lourds préjudices causés par le loup dans le département de l'Aube. Au cours de l'année 2013, les loups ont tué 82 moutons et brebis et perturbé la conduite des troupeaux, provoquant du stress pour les animaux, des fausses-couches, une chute de la production de lait et de l'agnelage... L'élevage ovin en plaine ne permettant pas de rentrer les animaux tous les soirs, l'inquiétude est à son niveau le plus haut chez les agriculteurs à la veille de sortir les troupeaux des bâtiments qui les protégeaient durant l'hiver. Or l'élevage représente une véritable force économique pour notre région. Aujourd'hui, le contrat de filière ovine Champagne-Ardenne validé par l'État et la relance de la production ovine dans l'Aube sont fragilisés par la présence de ce prédateur. En outre, le plan national loup 2013-2017 semble inadapté aux territoires de plaines, ce qui est le cas de l'Aube : les moyens de protection proposés par l'État sont coûteux et peu efficaces et les indemnisations prévues se révèlent très faibles au regard des pertes réelles enregistrées par les éleveurs. Il souhaite connaître la position du Gouvernement sur ce point, les mesures d'urgence qu'il compte prendre pour freiner l'expansion territoriale du loup et leur calendrier.
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