Chasse & pêche

Gestion des sangliers : Jean-Pierre Cubertafon demande d'ouvrir plus les droits de chasse... sans remettre en cause les élevages et importations de sangliers ou l'absence de recherche d'alternatives

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Dits nuisibles Nationale

Aussi, il attire son attention sur la nécessité de mettre en œuvre un politique volontariste sur ce sujet, notamment en responsabilisant les sociétés de chasse et ouvrant les droits de chasse sur les espèces problématiques, sanglier notamment.
(extrait de la question)
- Les chasseurs ont créé ce problème et s'avèrent incapables de le résoudre mais demandent toujours plus de tirs, et plus d'indemnisations pour les agriculteurs :
Durant les années 1980/1990, les chasseurs ont élevé et relâché des dizaines de milliers de sangliers dans la nature. Certains n’ont pas hésité à lâcher des cochongliers, croisement entre un cochon et un sanglier, afin d’obtenir une espèce très prolifique (causant, en outre, une grave pollution génétique). Cela a conduit à l’accroissement des densités locales de l’espèce, mais également à l’augmentation de son aire de répartition. Lors d’une enquête menée par l’ANCGG en 2009 auprès des chasseurs de « grand gibier », 48% d’entre eux ont reconnu que, malgré l’interdiction, des lâchers seraient encore pratiqués.
(extrait de l'article "Le sanglier", RAC)

Question N° 13465 de M. Jean-Pierre Cubertafon (Mouvement Démocrate et apparentés - Dordogne ):

M. Jean-Pierre Cubertafon alerte M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la recrudescence des dégâts de gibier et la nécessité de lutter contre. Il y a aujourd'hui une recrudescence des dégâts de gibier sur les cultures, les prairies, les vergers, les silos et une installation de groupes importants d'animaux dans les parcelles agricoles. L'impact financier de ces dégâts de gibier est de plus en plus important entre les pertes de récoltes et les frais de remise en état. Beaucoup d'agriculteurs sont découragés par les procédures administratives complexes pour se faire indemniser. À noter aussi le risque sanitaire de tuberculose bovine et de peste porcine africaine véhiculées par le gibier et transmises aux animaux d'élevage. Dans de nombreux secteurs, les plans de chasse s'avèrent insuffisants, et ce malgré l'augmentation du nombre de gibiers chassés (plus 2 600 sangliers supplémentaires en 2017). Le manque de volonté d'action de certaines sociétés de chasse ainsi que leur mésentente donnent une efficacité limitée aux battues administratives. Aussi, il attire son attention sur la nécessité de mettre en œuvre un politique volontariste sur ce sujet, notamment en responsabilisant les sociétés de chasse et ouvrant les droits de chasse sur les espèces problématiques, sanglier notamment. De plus, il apparaît nécessaire d'alléger et de simplifier les déclarations de dégâts pour les agriculteurs, ainsi que de mieux les accompagner financièrement.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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