interroge sur l'opportunité de soutenir auprès de la Commission européenne l'interdiction de cette pratique de pêche.
extrait de la question (réponse du gouvernement)
Questions parlementaires de Jean-Paul bacquet, député du Puy-de-Dôme, et d'Emilienne Poumirol, députée de Haute-Garonne :
[...] attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche, sur la question du chalutage en eau profonde. Dans le cadre d'une véritable stratégie de « croissance bleue », un des enjeux majeurs pour la France maritime est le développement de sa pêche d'une manière écologique et durable. Or la technique actuellement pratiquée du chalutage en eau profonde semble impacter de façon préoccupante les écosystèmes marins vulnérables. Selon une étude de la New economics foundation, institut de recherche spécialisé dans le développement durable, cette méthode de pêche nuirait gravement à l'environnement sans pour autant avoir des retombées économiques positives, notamment en matière d'emplois. Les coûts de cette pêche dans les eaux de l'Union européenne seraient ainsi démesurés par rapport à l'importance commerciale de ce segment d'activité, et le chalutage en eau profonde ferait partie des pratiques de pêche les moins performantes en termes d'emplois rapporté au tonnage des captures, tout en étant préjudiciable à l'environnement et aux écosystèmes marins, y compris les récifs coralliens, les champs d'éponge et les monts sous-marins. Étant donné la fragilité et la richesse de ces milieux, il l'interroge sur l'opportunité de soutenir auprès de la Commission européenne l'interdiction de cette pratique de pêche.