Il semblerait que soit à l'étude l'idée de remplacer le terme « nuisible » par le terme unique de « déprédateur », sans aucune concertation avec les partenaires concernés. [...] Les espèces « nuisibles » sont piégées depuis très longtemps, et pas pour autant menacées. [...] Il faut donc conserver la possibilité d'une régulation qui est indispensable.
extraits de la question parlementaire
Question parlementaire de Jean-Pierre Vigier, député de Haute Loire :
M. Jean-Pierre Vigier attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la régulation des animaux actuellement définis par la loi comme « nuisibles », terme qui décrit la réalité des faits. Un animal « nuisible » est un animal qui cause des nuisances, non seulement à l'encontre des biens des personnes, mais aussi à la faune sauvage quelle que soit sa qualification (gibier ou faune protégée). Il semblerait que soit à l'étude l'idée de remplacer le terme « nuisible » par le terme unique de « déprédateur », sans aucune concertation avec les partenaires concernés. Cette intention ne peut satisfaire tous ceux qui luttent pour la persistance et la diversification de notre faune sauvage sur l'ensemble du territoire. Les espèces « nuisibles » sont piégées depuis très longtemps, et pas pour autant menacées. Le piégeage est par ailleurs assorti de telles contraintes réglementaires qu'il ne peut détruire les populations visées dans leur globalité. L'exemple d'une espèce invasive comme le ragondin le démontre. Il faut donc conserver la possibilité d'une régulation qui est indispensable. Il semblerait enfin que ce changement de terminologie soit réalisé par ordonnances, ce qui semble quelque peu disproportionné. Aussi souhaite-t-il connaître les intentions du Gouvernement en la matière.
Commentez directement sur sa page Facebook