Le statut du loup comme espèce strictement protégé est dépassé. Déterminé il y a trente ans alors qu’il avait disparu, il n’est plus adapté à la situation actuelle. Il n'est plus aujourd'hui gravé dans le marbre. Ce vote ouvre enfin la réévalation de la protection du loup et je m’en félicite.
(extrait du post Facebook de José Bové)
Post Facebook de José Bové :
#Loups #GrandsPrédateurs Le parlement européen vient de reconnaitre le préjudice causé par les loups sur le développement durable des écosystèmes et des zones rurales et notamment sur le pastoralisme.
Dans une recommandation sur la biodiversité votée cette semaine à une large majorité, les députés se sont félicités des effets de la directive « habitats » sur le bon niveau de conservation des espèces protégées. Mais nous avons aussi constaté que certaines d’entre elles sont devenues des menaces pour d’autres espèces et les animaux d’élevage en particulier. Nous avons appelé la Commission Européenne à modifier le statut d’une espèce protégée dans le cadre de la directive « Habitats » dès lors que le niveau de conservation est atteint.
Enfin, notre institution reconnait le malaise des zones de montagne dont l’équilibre global est menacé par le retour du loup. L’atteinte et la perturbation des loups dépassent le préjudice causé à l’activité économique des éleveurs. En effet, comment maintenir des paysages ouverts si les bêtes ne pâturent plus ? Quelle biodiversité naturelle dans les milieux embroussaillés ? Quelle place pour les randonneurs et les amoureux de la nature si les mesures de protection telles que des clôtures de 2 mètres ou des chiens de protection se répandent ? Le statut du loup comme espèce strictement protégé est dépassé. Déterminé il y a trente ans alors qu’il avait disparu, il n’est plus adapté à la situation actuelle. Il n'est plus aujourd'hui gravé dans le marbre. Ce vote ouvre enfin la réévalation de la protection du loup et je m’en félicite.
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