Question avec demande de réponse écrite E-003127/2022 à la Commission des Eurodéputées Annika Bruna (ID), Anna Zalewska (ECR) :
Récemment, en Savoie, tous les loups adultes d’une meute ont été abattus après des déprédations sur des troupeaux domestiques. Les louveteaux de cette meute sont encore incapables de se nourrir et risquent donc de mourir.
Cette autorisation de tirs ne semble pas conforme au statut d’espèce protégée du loup, dont la conservation nécessite de maintenir des effectifs plus élevés pour assurer sa viabilité à long terme. En outre, lorsque les loups alpha sont tués, les meutes affaiblies se dispersent et attaquent encore plus les cheptels domestiques, plus vulnérables que les animaux sauvages.
Rappelons également que les meutes participent à la régulation du grand gibier, comme les sangliers et les cervidés, qui menace les récoltes et le renouvellement naturel de la forêt.
En parallèle d’une interdiction des tirs pendant les périodes de reproduction et d’élevage des louveteaux, des moyens efficaces de protection des troupeaux sont nécessaires, par exemple la surveillance humaine, le recours à des chiens de protection et des effarouchements (sources sonores, visuelles, olfactives et tirs non létaux). L’exemple italien démontre l’efficacité de ces moyens.
La Commission recueille-t-elle des informations sur les différentes politiques menées par les États membres pour améliorer la cohabitation avec le loup? Est-il possible de financer l’accompagnement technique des éleveurs?
Commentez directement sur sa page Facebook