Question avec demande de réponse écrite à la Commission de l'Eurodéputée Aurélia Beigneux :
La tortue verte (Chelonia Mydas) est une tortue marine que l’on trouve dans les eaux tropicales et tempérées du globe. Espèce migratrice, elle vit en eaux peu profondes ou près des plages littorales qu’elle rejoint pendant la période de reproduction. Chaque année, elles sont entre 3 000 et 4 000 à rejoindre les plages de Mayotte, où elles sont tuées par de nombreux braconniers. Objet d’un marché lucratif, leur viande est ensuite vendue à une clientèle fortunée pour des raisons triviales.
Pourtant protégée par la convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, la tortue verte est aujourd’hui menacée, car les braconniers tuent les femelles avant qu’elles n’aient pondu, ce qui empêche les nouvelles naissances. En 2016, l’Union européenne a présenté son ambitieux plan d’action contre le trafic d’espèces sauvages, bâti autour de trois axes (prévention, répression et coopération), dont le but était de mettre fin au braconnage et au trafic d’espèces animales protégées.
Au vu de ce qui précède, la Commission est invitée à répondre aux questions suivantes:
1. Alors que le phénomène s’amplifie, comment compte-t-elle mettre fin au braconnage d’espèces protégées?
2. Entend-elle apporter un soutien financier et logistique aux États membres?
3. Quels sont les résultats du plan d’action susmentionné?
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