Question prioritaire à la commission avec demande de réponse écrite des eurodéputées :
Frédérique Ries (Renew), María Soraya Rodríguez Ramos (Renew), Catherine Chabaud (Renew)
Les tortues figurent parmi les deux grands groupes de vertébrés les plus gravement menacés, outre les primates. Dans une lettre du 18 septembre 2022 signée par 157 scientifiques et conservateurs spécialistes des tortues de 46 pays, il est instamment demandé à l’Union européenne de soutenir et d’adopter les propositions relatives aux tortues d’eau douce présentées lors de la 19e réunion de la conférence des parties à la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES COP 19)[1].
Pour l’heure, selon la position établie dans la proposition de la Commission[2], il n’est apporté aucun soutien aux propositions présentées par plusieurs pays visant à inclure un grand nombre d’espèces de tortues dans les annexes de la CITES, comme le Parlement l’appelait de ses vœux dans sa résolution du 5 octobre 2022[3]. Elle n’inclut pas non plus la réglementation indispensable du commerce de ces espèces, qui font actuellement l’objet d’un commerce illégal et non durable. L’Union est un important marché d’importation de tortues destinées à la commercialisation comme animaux de compagnie et pour les collectionneurs.
1. Comment la Commission entend-elle répondre aux préoccupations exprimées dans cette lettre par les experts mondiaux en matière de tortues?
2. Pourquoi la Commission ne soutient-elle pas ces mesures de conservation proposées par plusieurs pays?
3. Comment la Commission compte-t-elle garantir que la position qu’elle défend se fonde sur les meilleures données scientifiques disponibles, et qu’elle permet de mettre pleinement en œuvre le principe de précaution et d’agir au mieux des intérêts des espèces?
Commentez directement sur sa page Facebook