L'appel de nombreuses associations françaises de conservation de la nature et de protection des animaux demandant l'inscription de l'ours polaire à l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) doit être entendu.
extrait de la question (réponse du gouvernement)
Question parlementaire de Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne :
Mme Laurence Abeille interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la disparition des ours polaires. Les scientifiques prédisent que les 2/3 des ours polaires pourraient disparaître d'ici à 2050. Ces animaux emblématiques de la biodiversité exceptionnelle doivent faire l'objet d'une protection forte. On dénombre 19 sous-populations d'ours polaires : 1 est actuellement en augmentation en raison principalement d'une réduction des quotas de chasse, 3 sont stables et 8 sont en déclin. Les données disponibles pour les 7 autres sous-populations sont insuffisantes pour évaluer la tendance actuelle. Alors que l'ours polaire est en voie d'extinction, notamment à cause de la perte d'habitat due au réchauffement climatique, la demande commerciale pour les parties d'ours polaires telles que les peaux s'accroit et menace encore un peu plus l'espèce. La base de données de l'UNEP-WCMC CITES 2012 sur le commerce indique qu'entre 2001 et 2010, 32 350 spécimens d'ours polaires ont été commercialisés au niveau international. L'appel de nombreuses associations françaises de conservation de la nature et de protection des animaux demandant l'inscription de l'ours polaire à l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) doit être entendu. Cette initiative est soutenue par de nombreux pays, dont les Etats-Unis, la Russie, l'Allemagne ou encore l'Autriche. L'inscription de l'ours polaire à l'annexe I de la CITES ne remet pas en cause la pratique de la chasse de subsistance traditionnelle des Inuits ou le commerce des spécimens d'ours polaires à des fins domestiques. Aussi, elle lui demande ce que la France compte entreprendre, dans le cadre de la CITES, afin d'interdire tout commerce international d'ours polaires.
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