Ces pratiques particulièrement cruelles n'ont rien à voir avec la gestion ou la régulation des populations mais visent uniquement à honorer les meilleurs déterreurs, ou meilleurs chiens de terrier au nom d'une tradition séculaire.
extrait de la question
Question parlementaire de Laurence Rossignol, sénatrice de l'oise :
Mme Laurence Rossignol attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la pratique du déterrage des blaireaux.
Le blaireau est un gibier à activité nocturne classé « non nuisible » pouvant être chassé durant les périodes générales d'ouverture de la chasse, de la mi-septembre à fin février, auxquelles peut se rajouter une « période complémentaire » par simple décision préfectorale.
C'est ainsi que le blaireau se retrouve chassé pendant plus de neuf mois par an dans soixante-quatorze départements français.
Cette période complémentaire ne concerne qu'un seul mode de chasse : la vènerie sous terre, ou déterrage, qui connaît un très fort engouement avec plus de 3 000 équipages revendiqués par la fédération nationale des chasseurs.
Loin d'être un « outil de gestion », ce mode de chasse est un loisir dont la brutalité heurte nombre de nos concitoyens. Des concours de déterrage sont même organisés, comme cette année du 27 au 29 septembre 2013 sur le territoire de la communauté de communes du Castelbriantais.
Ces pratiques particulièrement cruelles n'ont rien à voir avec la gestion ou la régulation des populations mais visent uniquement à honorer les meilleurs déterreurs, ou meilleurs chiens de terrier au nom d'une tradition séculaire.
Compte tenu de ces éléments, elle lui demande de bien vouloir lui préciser sa position sur le sujet et s'il envisage d'appliquer des mesures restrictives pour protéger cet animal, à l'instar de la réglementation de nombreux pays européens.
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