Les chasseurs dans l’âme et j’en fais partie, ne sont pas des prédateurs. Preuve, s’il en fallait une, qu’il n’y a rien de barbare : ma femme nous accompagne régulièrement, moi et Fanette, en balade. Je chasse [à tir] comme je pêche ou je ramasse les champignons. C’est une vraie bouffée d’oxygène. (...) Cela fait toujours plaisir d’avoir un gibier à offrir sur la table, que l’on partage avec des amis, mais nous sommes loin de la chasse nourricière.
La chasse à courre, je l’ai pratiquée en tant que suiveur à vélo. J’ai beaucoup arpenté les forêts de Lanouée et Paimpont. Elle peut paraître cruelle dans sa forme mais quoi qu’on en dise, c’est la chasse par excellence.
(extraits des propos recueillis parAmélie Loho, Le Ploërmelais)