Les associations de protection de la nature s'émeuvent légitimement du fait qu'acheter un fauve coûte environ 200 euros, ce qui est moins que le prix d'un chien.
Alors que la détention d'un animal sauvage sans autorisation est impossible sans déclaration en préfecture et certificat de capacité, il lui demande si le renforcement des contrôles est prévu.
(extrait de la question)
Question écrite n° 07795 de M. Arnaud Bazin (Val-d'Oise - Les Républicains) :
M. Arnaud Bazin attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la répétition de cas de découvertes d'animaux sauvages en captivité sur notre territoire.
Un lionceau vient en effet d'être découvert dans une voiture à Paris alors que, en octobre 2018, les douaniers de Marseille avaient trouvé une petite femelle d'à peine deux mois dans un garage de la cité phocéenne. Le même mois, des pompiers avaient capturé un lionceau abandonné et très mal en point dans un appartement à Noisy-le-Sec. Une mode des « selfies » avec les animaux sauvages s'est en effet développée.
Lors du procès de l'un des détenteurs, le procureur de la République avait annoncé que l'office national de la chasse et de la faune sauvage enquêtait sur la présence de trois autres lionceaux en banlieue parisienne.
Les associations de protection de la nature s'émeuvent légitimement du fait qu'acheter un fauve coûte environ 200 euros, ce qui est moins que le prix d'un chien.
Alors que la détention d'un animal sauvage sans autorisation est impossible sans déclaration en préfecture et certificat de capacité, il lui demande si le renforcement des contrôles est prévu.
Transmise au Ministère de la transition écologique et solidaire
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