Question Parlementaire de Jean-Noël Cardoux, sénateur du Loiret :
Ma question s'adresse à Mme Ségolène Royal, ministre de l'environnement. (Elle n'est pas là ! sur les travées du groupe Les Républicains.)
Le Parlement a adopté la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, dont la pierre angulaire devait être la création de l'Agence française pour la biodiversité.
Durant l'été, les services de votre ministère ont communiqué à ce sujet, mais le contour, les objectifs et le financement de cette agence demeurent flous. Des dirigeants de la chasse – ONCFS et FNC – n'ont pas voulu l'intégrer en attendant d'y voir plus clair.
Vous avez souhaité qu'un dialogue constructif s'établisse avec l'Office, afin d'aboutir à la signature de conventions concernant, en particulier, la police de l'environnement. Or viennent d'être nommés à la tête de cette agence l'ancien président et l'ancien directeur de l'ex-Rassemblement des opposants à la chasse (Oh ! sur les travées du groupe Les Républicains.), association militante qui représente moins de 2 000 personnes et dont la dénomination se suffit à elle-même.
Pensez-vous que ces nominations soient opportunes pour établir un dialogue constructif avec les acteurs cynégétiques de terrain et qu'elles permettront de rassurer le monde rural, dont la chasse et la pêche sont des composantes essentielles ?
Pourriez-vous nous préciser quels seront les objectifs et la feuille de route que vous assignerez à l'Agence française pour la biodiversité dans les mois à venir ?