« Sur les chasses traditionnelles, ma position n’a pas varié depuis 2017. C’est la jurisprudence très récente du Conseil d’État qui a changé. Pour moi ces chasses font partie du patrimoine et de l’histoire de nos territoires. Les prélèvements, en très petite quantité, ne représentent pas une menace pour la biodiversité et les populations d’oiseaux, et font l’objet de quotas très stricts. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé au gouvernement de reprendre des arrêtés, qui sont en cours d’examen au Conseil d’État, car je suis convaincu qu’ils sont conformes au droit européen. Il en va de même pour les dates de la chasse à l’oie cendrée, auxquelles je vous sais si attachés.
Parce que nous avons agi ensemble, rationnellement, avec des données scientifiques, nous pouvons envisager désormais d’étendre les périodes de prélèvement, en mettant en place un plan de gestion européen précis, qui permettra d’éviter cette situation incongrue où on interdit la chasse en France pour abattre ces mêmes oiseaux par dizaines de milliers un peu plus au nord.»
(Extrait de la lettre d'Emmanuel Macron)
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