L’Union européenne a aussi sa part de responsabilité, tant ses intrusions, ses réglementations se sont multipliées là où elles ne le doivent pas (...) c’est bien le retour de notre indépendance que je porte qui permettra d’améliorer la situation des chasseurs. Pour sortir de ce cycle, il convient également de revoir la place que nous accordons aux chasseurs dans l’élaboration des politiques, en les plaçant au centre des politiques environnementales, en sollicitant les chasseurs pour toutes les actions de conservation des espèces mais aussi des espaces.
(extrait de l'interview de Marine Le Pen par Chassons.com)
Passage concerné de l'interview de Marine Le Pen par Chassons.com :
Magazine Chassons.com : Les chasseurs ont la sensation d'être chassés avant les élections et généralement peu aidés après, en quoi nos lecteurs peuvent-ils avoir confiance en vous en ce qui concerne la défense de la chasse et de ses traditions ?
Marine Le Pen : Tout d’abord, cette « sensation » que vous évoquez s’inscrit dans un contexte plus général et c’est un sentiment partagé par l’ensemble de nos compatriotes depuis plusieurs d’années : les politiques s’intéressent à eux le temps des élections et puis, plus rien.
L’Union européenne a aussi sa part de responsabilité, tant ses intrusions, ses réglementations se sont multipliées là où elles ne le doivent pas, et où la seule intervention des États suffit. Dépossédées de la souveraineté, nos élites sont finalement bien incapables de trouver la moindre solution et en sont réduites à la drague électorale.
En la matière, comme pour beaucoup d’autres, c’est bien le retour de notre indépendance que je porte qui permettra d’améliorer la situation des chasseurs. Pour sortir de ce cycle, il convient également de revoir la place que nous accordons aux chasseurs dans l’élaboration des politiques, en les plaçant au centre des politiques environnementales, en sollicitant les chasseurs pour toutes les actions de conservation des espèces mais aussi des espaces. Nos députés au parlement européen travaillent beaucoup sur ces sujets, en multipliant les déplacements, les contacts avec le terrain, loin de tout lobbying.
Vous l’avez compris, ma conception de la chasse et de son rôle participe aussi de la volonté de repenser l’aménagement du territoire et de défendre la ruralité. Et il y a urgence : la France des oubliés s’inscrit au cœur de mes préoccupations !
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