Le loup peut donc désormais être appréhendé comme un véritable prédateur, un nuisible pour l'élevage et le tourisme. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser si le loup ne devrait pas être classé comme « nuisible
extrait de la question
Question parlementaire de Pierre Morel-A-L'Huissier, député de Lozère :
M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur le « plan national d'action loup » et les arrêtés du ministre de l'écologie et du ministre de l'agriculture des 15 et 16 mai 2013 fixant les conditions et limites des dérogations à l'interdiction de capture et de destruction du loup. Le loup a fait sa réapparition en France en 1992 et l'espèce est aujourd'hui estimée à 250 individus, nombre qu'il conviendrait d'affiner, répartis sur 12 départements du territoire national, avec une expansion de son aire de répartition de l'ordre de 25 % par an. Selon les propos de l'ancienne ministre de l'écologie, « les attaques de loup sont en constante augmentation, malgré les efforts de protection des troupeaux. En 2011, 4 913 victimes de prédation du loup ont été recensées, contre 2 680 en 2008. Leur nombre a encore augmenté cette année. On observe, en quatre ans, près d'un doublement des dégâts causés par le loup ». Le loup peut donc désormais être appréhendé comme un véritable prédateur, un nuisible pour l'élevage et le tourisme. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser si le loup ne devrait pas être classé comme « nuisible ».
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