M. Michel Amiel attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur un amendement, adopté en commission par l'Assemblée nationale, visant à interdire la chasse à la glu ou à la colle dans le cadre du projet de loi (n° 359 Sénat 2014-2015) pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. (...) Il lui demande quelles initiatives le Gouvernement compte prendre afin de permettre la reconnaissance de ce mode de chasse comme patrimoine culturel et ainsi de le préserver.
(extrait de la question)
Question orale de Michel Amiel, sénateur des Bouches-du-Rhône :
M. Michel Amiel attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur un amendement, adopté en commission par l'Assemblée nationale, visant à interdire la chasse à la glu ou à la colle dans le cadre du projet de loi (n° 359 Sénat 2014-2015) pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Depuis plusieurs années, comme la chasse dans son ensemble, la chasse traditionnelle à la glu - vieille de plusieurs siècles et ancrée dans le patrimoine régional - est décriée et mise au ban.
Contrôlée par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), comme la totalité des modes de chasse en France, elle est aussi soumise à une réglementation très stricte, tant européenne (directive « oiseaux » 2009/147/CE), ou nationale (décision du Conseil d'État CE.09/11/2007 requête 289063), que départementale (arrêtés préfectoraux). De plus, du fait de leur intégration aux programmes de comptage, d'étude et de préservation du milieu naturel, les chasseurs à la glu participent de la préservation de l'environnement et de la sauvegarde de la biodiversité, dont l'augmentation de la population des turdidés est le témoignage.
Il lui demande quelles initiatives le Gouvernement compte prendre afin de permettre la reconnaissance de ce mode de chasse comme patrimoine culturel et ainsi de le préserver.