Réponses du candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy à L214 et Néoplanète.
A la question :
La chasse est une activité largement financée par les contribuables (5). Pourtant, certains types de chasse particulièrement cruels sont réprouvés par une majorité de Français :
79% d’entre eux (6) sont par exemple opposés à la chasse à courre. Cette pratique qui consiste à traquer et épuiser un animal terrorisé avant de le livrer aux chiens est interdite en Allemagne, Angleterre, Belgique et Écosse.
Vous engagez-vous à abolir la chasse à courre ainsi que les formes de chasse les plus cruelles (piégeage, chasse à la glu, déterrage...) ?
(5) Le ministère de l’Environnement lui consacre 28 millions d’euros. (source : Pierre
Athanaze, auteur de Le livre noir de la chasse, éditions Sang de la Terre, 2011).
(6) Sondage IPSOS réalisé en juillet 2010 à la demande de One Voice.
Il répond :
"A côté de la chasse, le Ministère de l’Environnement consacre aussi des sommes importantes aux associations environnementales et, dans un cas comme dans l’autre, cela est légitime parce que ces sommes rémunèrent des services rendus à la collectivité. En l’occurrence, les chasseurs participent à une régulation de la nature et des espèces qui, si elle n’était pas prise en charge par eux, nous conduirait, comme dans certains pays où la chasse est interdite, à devoir « détruire » par des moyens d’Etat, des espèces dont le nombre d’individus n’est plus sous contrôle. J’ai toujours refusé d’opposer les chasseurs et les protecteurs de la nature, qui me semblent avoir au moins un intérêt commun, celui de la protection des habitats.
S’agissant de la vènerie, il s’agit d’une très ancienne tradition française dont les prélèvements sur le milieu naturel sont très faibles. Je ne considère pas qu’il y ait de raison de l’interdire dès lors qu’elle s’exerce dans le cadre strict qui la réglemente."
Il répond également aux questions de la Fondation Brigitte Bardot sur :
- La déclassification de toutes les espèces dites « nuisibles »,
- l’interdiction des chasses « traditionnelles » et cruelles (vénerie, etc.),
- l’interdiction de toute forme de piégeage,
- l’interdiction des lâchers de gibier,
- l’arrêt de la chasse le dimanche où sont recensés le plus d’accidents,
- la mise en place d’un permis de chasser à points et contrôle alcootest des chasseurs.
Par cette brève réponse ne condamnant aucune pratique :
"Elle joue un rôle considérable dans la vie de nos territoires ruraux, nous estimons donc qu’il n’y a pas de raison de la remettre en cause. Il n’en demeure pas moins que cette pratique doit être particulièrement encadrée afin qu’elle se déroule dans l’application des règles garantissant l’équilibre de nos écosystèmes."
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