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Le ministre Stéphane Le Foll annonce que les loups pourront être chassés lors de battues

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Sur le site du dauphine.com :
« Apparu dans le Mercantour il y a vingt ans, le loup n’en finit pas de provoquer la colère des éleveurs avec des attaques répétées de troupeaux chaque été. Et le dernier plan loup 2013-2017 n’a pas vraiment calmé la détresse de ceux qui vivent du pastoralisme face au prédateur qui gagne du terrain. Des éleveurs qui connaissent aussi des soucis avec les chiens de protection, les fameux patous, parfois trop agressifs avec les randonneurs… Alors si la protection du loup n’est pas négociable – l’espèce est protégée – il semble bien qu’une étape importante vienne d’être franchie dans la lutte contre le loup.
Hier en effet, des moyens renforcés ont été annoncés. Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, était en visite dans la Drôme, sur le salon professionnel “Tech et bio”, premier carrefour européen des techniques agro-environnementales. Il y a été interpellé de façon poignante par M. Beynet, le président du syndicat ovin de la Drôme, sur les attaques répétées du loup, véritable cauchemar de ces agriculteurs d’arrière-pays de montagne. "Comment les abattre ? On n’a pas les moyens. Depuis août, j’ai eu trois attaques, et pourtant j’ai installé tous les moyens de protection. J’en suis arrivé à dormir avec mes brebis…. Mais, un moment d’éloignement et le loup attaque".

"Les moyens engagés ne sont pas suffisants"

Le ministre a reconnu les insuffisances du plan loup national, puisque sur les 24 prélèvements autorisés en 2013, seuls deux ont été réalisés. "Les moyens engagés ne sont pas suffisants", a-t-il déclaré. Et d’annoncer alors les décisions de renforcement prises en lien avec le ministre de l’Écologie, Philippe Martin. Désormais, le loup pourra être chassé lors de battues au gibier, dans les zones spécifiées par le plan (essentiellement la région Rhône-Alpes et Paca). Les chasseurs, formés, seront même autorisés à en abattre plusieurs. Une cellule interrégionale dédiée au loup est mise en place au sein de l’Office national de la chasse et de faune sauvage (ONCFS). Ces mesures ont été indiquées dans un courrier du ministre de l’Écologie, envoyé hier dans les préfectures. Des mesures qui devraient s’appliquer immédiatement. "C’est une très bonne nouvelle et un signe fort envoyé par le gouvernement qui a décidé de lever un tabou et qui autorise clairement à tuer du loup", a aussitôt réagi le Drômois Jean-Louis Fleury, président de l’association Solidarité Pastorale, basée à Dieulefit. "Désormais, il faut en abattre suffisamment pour faire augmenter le nombre de prélèvements". »

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Soumis par Thierry Lherm

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