l'amateur de corrida n'éprouve naturellement aucun plaisir à voir un animal mourir. Non, ce qu'il défend, c'est le combat entre l'homme et l'animal. Un combat qui est un art à part entière et qui nécessite, il est vrai, une certaine connaissance pour pouvoir l'apprécier.
Texte visé : Texte nº 3791, adopté par la commission, sur la proposition de loi de Mme Laëtitia Romeiro Dias et plusieurs de ses collègues visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale (3661 rectifié)
Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Déposé par :
Mme Emmanuelle Ménard
Photo de madame la députée Emmanuelle Ménard
APRÈS L'ARTICLE 15, insérer l'article suivant:
A L'article L-1 ajouter un alinéa ainsi rédigé : Les corridas appartiennent au patrimoine culturel immatériel français.
Exposé sommaire
Les détracteurs de la corrida imaginent, ou font semblant de croire, que les amateurs de corridas tireraient plaisir de la souffrance du taureau. Tout comme un amateur de boxe n'éprouve aucun plaisir à voir une personne le visage tuméfié et les côtes cassées, l'amateur de corrida n'éprouve naturellement aucun plaisir à voir un animal mourir. Non, ce qu'il défend, c'est le combat entre l'homme et l'animal. Un combat qui est un art à part entière et qui nécessite, il est vrai, une certaine connaissance pour pouvoir l'apprécier.
Au-delà de ces considérations, la corrida est aussi une affaire de culture. Une culture du Sud, partagée et appréciée par de nombreuses personnes.
C'est dans cette perspective qu'il serait pertinent d'inscrire dans la loi que "Les corridas appartiennent au patrimoine culturel immatériel français".