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Geneviève Darrieussecq, maire de Mont-de-Marsan, déplore que des citoyens désapprouvent les subventions publiques aux corridas

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certains citoyens n'acceptent pas que l'argent public aille à des spectacles dont ils ne partagent pas l'esprit. Elle a donc lancé un appel pour qu'au sein de l'UVTF on joue « ensemble et groupé » avec une pratique d'échanges
extrait de l'article de Sud Ouest

Article de Sud Ouest :

L'offensive des villes taurines

Les membres de l'Union des villes taurines de France avaient rendez-vous ce week-end dans le Gers pour leur assemblée générale.

De la plus petite arène à la plus grande, il faut mener une politique volontariste et d'échanges » : c'est avec ces mots que Geneviève Darrieussecq, maire de Mont-et-deMarsan et présidente de l'Union des villes taurines de France (UVTF), a résumé l'engagement de la structure pour la tradition tauromachique. Créée en Arles en 1966, cette association, dont les membres se sont réunis ce week-end à Vic-Fezensac, compte près d'une quinzaine de communes, dont des plazas gersoises comme Vic-Fezensac et Eauze.

Durant deux jours, des réunions de travail étaient prévues afin notamment de préparer l'assemblée générale qui se tenait dimanche, en présence des maires ou des représentants des villes taurines du Sud-Ouest et du Sud-Est.

Malgré son optimisme, Geneviève Darrieussecq a fait partager ses interrogations sur l'évolution de la tauromachie et, surtout, sur le remplissage des arènes : même dans une transparence parfaite de gestion, certains citoyens n'acceptent pas que l'argent public aille à des spectacles dont ils ne partagent pas l'esprit. Elle a donc lancé un appel pour qu'au sein de l'UVTF on joue « ensemble et groupé » avec une pratique d'échanges : « C'est ensemble que nous défendrons nos arènes », a-t-elle martelé. Et l'élue montoise aborda clairement la question des problèmes économiques : les villes pourront continuer à présenter des corridas à condition qu'un équilibre soit trouvé, d'où la nécessité de rendre les spectacles accessibles et de renouveler le public.

Un patrimoine et après ?

Pour Guillaume François, président de la commission taurine montoise et rapporteur des travaux de l'UVTF, le point fort de la temporada 2011 a été l'inscription de la tauromachie au Patrimoine français de la culture, résultat d'un travail de longue haleine d'un groupe montois et de l'Observatoire national des cultures taurines, mené par André Viard. Cette grande victoire renforce les possibilités juridiques des taurins. Mais devant l'action violente des anti-taurins, l'UVTF doit trouver une réponse adaptée loin de la violence et s'appuyer sur les organismes officiels de sécurité.

Pierre Dupouy

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