Justification de la note
Question inquiétante semblant ignorer que la souffrance des animaux sauvages dans les cirques relève moins de "mauvaises pratiques" individuelles que d'une incompatibilité systémique entre les besoins de ces animaux et les conditions inhérentes à l'activité des cirques.
S'il ne méconnaît pas le fait que nombre de Français contestent la présence d'animaux vivants dans les spectacles, il lui relaie toutefois les demandes de professionnels en faveur d'une certification ou d'une labellisation, permettant de justifier de la qualité et des bonnes pratiques des établissements (les aspects artistiques, les emplacements et l'intégration sur le territoire, les soins et la qualité de vie des animaux).
(extrait de la question)
Pour rappel :
La Fédération des vétérinaires d'Europe « recommande donc à toutes les autorités compétentes européennes et nationales d'interdire l'utilisation de mammifères sauvages dans les cirques itinérants dans toute l'Europe, compte tenu de l’impossibilité absolue de répondre de façon adéquate à leurs besoins physiologiques, mentaux et sociaux. »
L'Ordre des Vétérinaires (France) « confirme la recommandation ainsi prise par la FVE de promouvoir l'interdiction dans les Etats européens de l'usage des mammifères sauvages dans le cadre de cirques itinérants, qui ne peuvent satisfaire aux besoins physiologiques et sociaux de ces animaux. »
Question écrite de Roland Courteau sénateur de L'Aude :
M. Roland Courteau appelle l'attention de Mme la ministre de la culture sur les inquiétudes exprimées par les professionnels du cirque traditionnel qui fête ses 250 ans d'histoire, et représente quelque 2 000 salariés ou familles (un potentiel de 10 000 personnes impactées), plus de 150 entreprises actives et générant près de 13 millions de spectateurs pour un chiffre d'affaires global de 130 millions d'euros par an.
Il souligne que cet art est insuffisamment encouragé par les pouvoirs publics alors qu'il constitue la seconde sortie préférée des Français, après le cinéma. Il souligne, par ailleurs, que cet art continue d'attirer un public nombreux venant aux divers spectacles produits avec des acteurs locaux, notamment des enfants des écoles.
S'il ne méconnaît pas le fait que nombre de Français contestent la présence d'animaux vivants dans les spectacles, il lui relaie toutefois les demandes de professionnels en faveur d'une certification ou d'une labellisation, permettant de justifier de la qualité et des bonnes pratiques des établissements (les aspects artistiques, les emplacements et l'intégration sur le territoire, les soins et la qualité de vie des animaux).
En conséquence, il lui demande quelles suites elle entend réserver à la promotion de l'art du cirque et l'interroge sur la spécificité et le rôle du cirque dans la société et la place qu'elle compte lui donner, au titre des politiques culturelles à développer.
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