Lionel est chargé de la communication du cirque Maximum, qui emploie une quinzaine de personnes, et a l’habitude de répondre aux critiques sur le traitement de leurs « artistes » à quatre pattes (sept tigres, une éléphante, des chameaux, des lamas et des chevaux) : « Ce débat revient souvent et il s’est durci cette année, depuis que le maire de La Ciotat a refusé les cirques %5Bdétenant des animaux sauvages%5D sur sa commune. Ça a été médiatisé. Mais nous, on a une chance en France, c’est que c’est ancré dans notre culture et qu’on est défendu par le gouvernement.
Une vingtaine de communes françaises ont voté une délibération interdisant, sur leur territoire, la présence de cirque avec animaux sauvages. Ce ne sera pas le cas de Pontarlier, comme l’explique son maire Patrick Genre : « Je peux comprendre les convictions personnelles de chacun, si les cirques sont en conformité avec la loi, je ne vois pas d’inconvénients à ce qu’ils viennent. C’est un des loisirs publics les plus anciens du monde.
(extraits de l'article de Willy Graff, L'Est-Républicain)