Je ne vais pas aux corridas, mais je ne vois pas pourquoi on les interdirait. (...) il y a tout un monde de tradition, d’identité culturelle et une économie que l’on ne peut pas négliger au nom de la souffrance animale.
(extrait de l'interview de Louis Aliot par la Dépêche)
Passage de l'interview de Louis Aliot concernant la corrida :
Pour rester un peu dans l’agriculture et davantage dans la culture. De Vic-Fezensac à Nîmes nous sommes dans une région de tradition taurine. Que pensez-vous la tauromachie, de ses spectacles, de ses élevages et de son économie ?
Je ne suis pas un aficionado. Je suis allé voir une corrida avec mes parents en Espagne. Je devais avoir 9 ou 10 ans, je n’y ai plus jamais mis les pieds. Sauf cet été, à Béziers, à l’invitation de Robert Ménard. Parce que les anti-corridas me font pousser quelque fois des boutons. Je les trouve d’une telle intolérance. On peut combattre sans la violence, comme ils l’ont fait à Millas (P.-O.) où ils ont scié la statue du torero. Je ne vais pas aux corridas, mais je ne vois pas pourquoi on les interdirait. En revanche, je suis contre le fait que des enfants en bas âges aillent voir ces corridas. Quant à l’élevage de toros, cela demeure une filière importante. Elle préserve des espèces taurines. Comme pour la filière équestre, il y a tout un monde de tradition, d’identité culturelle et une économie que l’on ne peut pas négliger au nom de la souffrance animale. A ce compte-là, il va falloir interdire d’autres domaines.
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