Mademoiselle,
J'ai bien reçu votre courrier du 25 août 2010 où vous attirez mon attention sur la proposition de loi de ma collègue Marland-Militello visant à abolir la corrida en France.
Je n'ai pas souhaité m'associer à cette proposition de loi, car je considère que la situation actuelle est équilibrée et ne suscite pas de problèmes particuliers qui nécessiteraient une intervention législative. Je comprends parfaitement que l'on puisse, au nom d'un certain nombre de valeurs, souhaiter la disparition de cette pratique. Mais je peux également comprendre, même si je ne le partage pas personnellement, l'attachement que d'autres peuvent nourrir pour la corrida.
J'estime que l'examen de cette proposition de loi provoquerait inutilement des discussions passionnelles, alors même que rien ne justifie que l'on mette en urgence ce sujet à l'ordre du jour. J'estime qu'il y a bien d'autres problèmes plus urgents à traiter.
Restant à votre disposition, je vous prie de recevoir, Mademoiselle, mes salutations les plus dévouées.