La sensibilisation du public et des élèves à l’économie de la mer est une composante
de mon programme. Alors que 50 % des français vivent à moins de 100 km d’une
côte, les filières maritimes et les métiers restent peu connus voir ignorés. Je propose
le développement des classes de mer et la promotion du pescatourisme.
(extrait de la réponse de JLM au Comité National des Pêches)
M. Jean-Luc Mélenchon :
Le métier de marin est dur et dangereux, la mer est un milieu exigeant. La pénibilité
et les accidents ne sont pas une fatalité. L’amélioration des conditions de travail et de
la sécurité, notamment à bord, pour lesquelles je propose plusieurs pistes dans mes
réponses précédentes constituent un axe pour l’attractivité.
La sensibilisation du public et des élèves à l’économie de la mer est une composante
de mon programme. Alors que 50 % des français vivent à moins de 100 km d’une
côte, les filières maritimes et les métiers restent peu connus voir ignorés. Je propose
le développement des classes de mer et la promotion du pescatourisme. Je sais
l’intérêt économique de ce dispositif très mesuré pour les entreprises. Je crois le
potentiel d’échanges culturels du marin vers ses hôtes au cours d’une marée en
partage sous estimé. Le tourisme balnéaire s’arrête au bord du quai. Pouvoir partager
une session de pêche, toucher du doigt la réalité du métier, sa beauté, ses
contraintes puis en parler entre amis, en famille est de nature à lever les a priori, les
stéréotypes et les préjugés.
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